Quatre personnages, médiocres et frustrés, qui essaient de faire la fête.
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. Et un cinquième que lon ne voit jamais mais qui selon toute vraisemblance est à lorigine de ce remue-ménage. |
Ce sont les gens dAthol Fugard, ses héros. Quatre personnes, quatre cas désespérés ? |
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Le metteur en scène russe Sergueï Zemtsov ne le croit pas : les héros sont absorbés par la grisaille. Labsence de bonté, dattention les conduit au désespoir. Leurs frustrations deviennent déraison. Ils se déchirent et torturent les autres. Lissue serait la fête, le rire ; le carnaval. Le salut viendrait du théâtre. |
Ils transforment donc pour un instant leur vie, théâtre de lhorreur, en carnaval, en bouffonnerie, en représentation de cirque. Cette minute enivrante de liberté fait naître une bacchanale de sons, de mouvements, cris, chansons et danses. |
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Brusquement, nous percevons des gens capables dimproviser, dêtre heureux, mais ce nest quun scintillement fugace. Comme des animaux sous la ruée de louragan, ils se sont serrés les uns contre les autres. Ils sont trompés par la vie, ont peur de la vie et pourtant ils luttent à leur façon naïve, ingénue, parfois stupide. Ils ne veulent pas renoncer à leur dignité humaine, se briser définitivement. |
Mise en scèneSergueï Zemtsov |
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AssistantMichel Bourgade |
ScénographieDaniel Talbot |
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CostumesJosé Ravenet |
MusiqueAlfred Fantone |
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LumièreDominique Guesdon |
DistributionEwlyne Guillaume |
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Paskale Wouimba |
Serge Abatucci |
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Maurice Mayen |